Certaines personnes peuvent présenter des symptômes physiques liés à leur état psychologique, comme dans le cas des crises de panique ou dans l’anxiété en général. Et lorsque ces personnes sont dans l’incapacité d’identifier ce qu’elles ressentent, elles trouvent des difficultés à gérer leur état émotionnel et peuvent attribuer leurs symptômes physiques à des maladies somatiques. Il est donc important de pouvoir identifier ce que l’on ressent afin d’être capable de le gérer.
Les recherches menées sur l’alexithymie, par exemple, ont montré l’importance de l’identification des émotions pour la santé mentale, physique et les relations sociales.
L’alexithymique a du mal à mettre des mots sur ce qu’il éprouve, à identifier ou à distinguer ses états émotionnels. Son vocabulaire émotionnel n’est pas très riche et quand il décrit son état émotionnel il utilise des termes généraux pour dire s’il va bien ou mal.
Des études ont montré que des niveaux élevés d’alexithymie favoriseraient l’apparition de la dépression, l’hypocondrie, la dépendance, les TCA, la douleur chronique et les problèmes intestinaux.
Comment est-ce possible ?
1. Un déficit de l’identification des émotions mènerait à un déficit de la régulation émotionnelle qui engendrerait une hyper-réactivité physiologique.
2. Le déficit de régulation émotionnelle mènerait à une tendance à anesthésier ses émotions via des comportements addictifs ou compulsifs.
3. L’alexithymie engendrerait une perception perturbée du fonctionnement somatique et augmenterait ainsi la fréquence des plaintes somatiques.
4. L’alexithymie engendrerait des difficultés au niveau social (tendance à l’isolement et donc le support social est restreint).
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